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Visite dominicale à l'étang Colin
Transmis par baloovince le 04 décembre 2008 à 22:45:16 CET |
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C'est un peu par hazard, en feuilletant distraitement les pages de l' Est Républicain, que la mère d'une amie est tombée sur un encart annoncant la manifestation. De suite, elle m'en informa, pas peu fière de sa trouvaille, et vous devinez la suite...Je n'ai pu résister à l'envie de me rendre sur les lieux !
En effet, afin de nous faire découvrir la richesse et la diversité biologique du Territoire de Belfort, le Conseil général propose une sortie nature, en ce dimanche 22 juin 2008 de 14h à 18h, à la tourbière de l'étang Colin à Chaux (90), sur le thème "les plantes mangeuses d'insectes"
Durant ce petit périple buccolique, les promeneurs pourront percer le mystère des plantes carnivores au métabolisme atypique, accompagnés par un botaniste de l'association "Espace naturel comtois".
Une découverte des poissons et une animation pêche seront également proposés à destination des petits et des grands qui veulent découvrir l'autre face du miroir.
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Neuf espèces d'amphibiens et de reptiles tels que la grenouille agile, la grenouille rousse, la salamandre tachetée ainsi que différents types de poisson sont présents dans l'étang. Cet espace acceuille également diverses espèces remarquables de libellules.
Ci contre, superbe pied de Drosera intermedia, présent sur le site. |
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Sur la commune de Chaux, au coeur de la forêt de la Vaivre, l'étang Colin est un espace naturel sensible géré par le Département . Il est équipé d'un petit ponton surplombant sa tourbière et permettant l'observation de Drosera et d'Utriculaire, les deux espèces de plantes carnivores locales.
Pour la visite c'est par ici, suivez le guide !
Le long du petit chemin forestier qui nous fait pénétrer dans la forêt de la Vaivre, mon attention fût vite attirée par la subtile note colorée qui contrastait avec le vert ambiant.
Percussion végétale dont le vent effleure les clochettes, la grande digitale (du latin digitus qui signifie doigt, que l'on peut enfoncer dans la fleur) ou Digitalis purpurea. Ne vous fiez pas à sa silhouette délicate, derrière elle se cache une plante d'une remarquable toxicité. Néanmoins, elle n'en demeure pas moins utile puisque l'on extrait la digitotoxine ou digitaline, principe actif utilisé en médecine pour traiter cetains troubles cardiaques.
Après une quinzaine de minutes de marche, j'entrevoie l'objet de ma visite. Les berges de l'étang se dessinent offrant à ma vue les prémices d'une petite tourbière.
Le soleil était de la partie...bien qu'un peu trop cuisant à mon goût, mais cela n'a pas entamé d'une once ma résolution et je continuais à m'avancer plus avant, loin de l'ombre salvatrice et rafraîchissante de la forêt.
Pour l'occasion le Conseil général avait ériger toute une série de panneaux explicatifs à destinations des badaux, le long d'une des berges de l'étang.
Présentation de Sarracenia, Drosera, Utriculaire et Céphalotus.
Champ de cyperaceae, exibant fièrement leurs panaches blancs duveteux. Un petit îlot de végétation cerné de toute part par l'élément liquide.
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A l'entrée du petit ponton en "L", sont affichées les photos des plantes présentent quelques mètres plus loin.
Le botaniste est déjà fort occupé à livrer les secrets de la tourbière et de ses hôtes à quelques curieux...
Ce qui ne m'empêche pas de distinguer sans tarder les petites tâches rougeoyantes caractéristiques des Droseras.
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Concernant l'Utriculaire, il me faudra attendre que les curieux se dispersent afin de pouvoir la photographier....allonger de tout mon long sur les planches du ponton afin de ne pas trop bouger lors de la prise du cliché. La photo n'est pas parfaite puisque prise en équilibre précaire, d'autant que le sujet de ma convoitise se trouvait à quelques mêtres de moi, merci le zoom !!!
Après quelques instants de repos durement mérité, le botaniste revint vers moi afin d'accueillir le nouveau venu. Je lu sur son visage la joie l'envahir lorsque je lui dis que j'étais un amateur de plantes carnivores. Il n'aurait pas à débiter tout son laïus à l'attention des néophytes !!! Et par la chaleur écrasante qui régnait alentour, cela était fort appréciable !!!!
Après un court échange j'appris que le rossolis en question était Drosera intermedia, et que l'utriculaire présente sur le site n'était pas U.vulgaris mais une espèce beaucoup plus rare : l'utriculaire jaune pâle ou Utricularia ochroleuca. Je fût très surpris d'apprendre que le territoire de Belfort comptait qielques spécimens de cette utriculaire placée sur la liste rouge des plantes carnivores menacées au niveau national.
Décidemment cette petite ballade dominicale m'ofrait bien des surprises et de taille en plus !!!! Après quelques recherche sur le net, je trouvai des clichés beaucoup plus présentables que les miens à propos de cette utriculaire.
Détail de la hampe florale et des pièges aquatiques.
Une fois ma curiosité assouvie et quelques dizaines de photos en boîte, je repris tout comme la majorité des personnes présentes, le cours de ma promenade aux abords de l'étang.
L'Amicale des pêcheurs avait pour l'occasion dressée une petite tonnelle afin d'abriter une série d'aquarium présentant quelques poissons des alentours et quelques autres curisoités...
Courtilière (Gryllotalpa gryllotalpa), encore nommée taupe grillon, que les jardiniers connaissent bien pour les ravages qu'elle occasionne dans les plantations.
Le sourire est un peu tiré mais nos trois salmonidae se pressent pour la photo souvenir !
Quelques radeaux, hérissent de leurs touffes vertes la surface de l'étang. Il va s'en dire que la sphaigne prolifère aussi dans cet environnement qui lui est propice.
Le retour en Alsace s'annonçait laborieux , dû à la chaleur qui n'avait pas faiblie et au fait que ma petite 106 était devenue une vraie fournaise le temps de mon escapade, puisque garée en plein soleil.
La semaine suivante, la responsable de ma sortie m'avait mis de coté l'article paru suite à la manifestation.
Texte et photos: Vincent Erard (Baloovince), toute reproduction interdite sans l'accord de l'auteur
Biblio, icônographie :
L'Est Républicain. Informations Conseil général Territoire de Belfort. Photos de George W. HARTWELL.
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(Suite... | 16430 octets de plus | Score: 0)
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La tourbière de Frasne 2008
Transmis par jessclub le 09 octobre 2008 à 21:37:02 CEST |
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Un lieu presque magique bien connu par les amateurs de plantes carnivores pour la présence de Sarracenia purpurea.
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Après un peu plus de 2 heures de voiture, notre périple commence en fait par le repas de midi. Vincent notre trésorier 2008 nous a sélectionné un restaurant accolé à une fromagerie. Celui-ci sert naturellement des repas régionaux dans un cadre très agréable. Nous profitons de cette très belle journée pour prendre place en terrasse.
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Vincent et Laurent prennent un apéritif bien connu dans la région : l’absinthe, plus connue sous la dénomination de "fée verte". Son goût est légèrement anisé, avec des notes florales et épicées assez marquées. L’originalité de ce breuvage, tient en son rituel de préparation où l'on dilue ce spiritueux en faisant passer de l'eau glacée, au goutte à goutte, au travers d’un sucre, lui même supporté par une cuillère à absinthe.
Le repas fût excellent et roboratif. Voici par exemple mon assiette : fricassée de pommes de terre Ratte servie avec son accompagnement de charcuterie locale (dont la célèbre saucisse de Morteau), et bien sûre la star fromagère du cru : l'Edel de Cléron, à peine sorti du four, et servi dans sa boîte traditionnelle fabriquée en bois de sapin....Présage d'un heureux poème gastronomique ! |
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Après ce repas que nous avons tous apprécié, merci Vincent pour tes précieux conseils, nous arrivons sur le site de la tourbière de Frasne. Celle-ci a été entièrement aménagée pour accueillir les visiteurs. Des pontons en bois et des panneaux permettent à tous de découvrir la tourbière, sa faune et sa flore. Nous suivons donc les pontons et nous arrêtons pour observer les plantes carnivores aux différentes étapes du parcours.
Un peu d’eau et nous observons naturellement Utricularia australis
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Nous commençons notre visite par la partie la plus "sèche" et la plus ancienne de la tourbière, appelée tourbière bombée. Drosera rotundifolia est omniprésent sur l’ensemble de la tourbière. L’espèce est clairsemée un peu partout et est de ce fait assez difficile à repérer pour un non initié. Des identifications permettent cependant à des visiteurs d’observer la plante a un emplacement identifié sur le parcours le long du ponton. |
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Afin de poursuivre notre visite nous devons à présent rejoindre l’autre côté de la tourbière pour pouvoir observer sa partie active. Plutôt que de revenir aux voitures et de faire le tour de la tourbière par la route, nous décidons d’emprunter les petits chemins de terre ou devrais je dire de tourbe. Bien que la journée fut magnifique et sèche l’humidité et très présente et m’oblige rapidement à changer de pneumatiques.
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Après environ 20 minutes de marche « tous terrains » nous arrivons du coté de la partie active de la tourbière, là où nous allons pouvoir observer ce pourquoi nous sommes venus, les célèbres Sarracenia purpurea.
Cette plante carnivore originaire des USA a été implantée artificiellement dans la tourbière en 1885. Depuis elle s’est parfaitement acclimaté et se propage à tel point qu’elle forme à présent de gros massifs. On peut se poser d’ailleurs la question de ce qui a motivé Emile Laroue à implanter cette espèce en Europe alors qu’on trouve des Sarracenias exclusivement dans le nouveau monde. Les risques d’intégrer une espèce nouvelle dans un écosystème aussi fragile qu’une tourbière sont bien connus, d’ailleurs on se rend bien compte que la plante n’as pas de prédateur dans le milieu, sa prolifération est telle que périodiquement des opérations de ramassages des jeunes pousses sont organisées pour éviter que l’espèce n’envahisse complètement son milieu.
Une chose est certaine, ce ne sont pas les amateurs de plantes carnivores qui vont se plaindre de la présence de Sarracenia purpurea en Europe, bien au contraire. Le lieu est devenu presque mythique, un lieu de pèlerinage pour nous autres passionnés. Au niveau local la présence de cette célèbre plante attire des touristes, les gros pieds mère sont conservés précieusement et les aménagements mis en place pour mettre en avant la présence des plantes. En quelques sorte la présence de Sarracenia purpurea sur la tourbière de Frasnes profite à tous.
Nous suivons le ponton qui nous conduit directement au cœur de la tourbière active.
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Une petite erreur sur le dessin ci-contre en ce qui concerne l'espèce illustrée, cela ne gène cependant en rien l'observation des plantes. |
Il n’est naturellement pas possible de s’approcher des plantes, le sol n’est qu’un tapis de sphaigne qui recouvre l’eau du site. Marcher sur cette surface instable pourrait être fatal a quiconque. Nous profitons des objectifs et zooms des appareils photos pour nous approcher virtuellement des plantes.
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Sur les conseils de Laurent, notre trésorier 2005-2007 nous nous rendons sur une prairie tourbeuse proche de la tourbière pour observer des Pinguiculas grandiflora. Celles ci sont difficilement détectables car complètement enchevêtrées dans les herbes. |
Les Pinguiculas grandiflora sont déjà en fin de végétation et forment des hibernacles.
Nous observons quelques très beaux spécimens d'orchidées qui partagent la prairie tourbeuse avec les Pinguiculas grandiflora.
Liparis Dactylorhiza
La journée se termine en nous devons songer à rentrer. Il y a encore plus de 2 heures de route à faire et c’est avec plein de belles images en tête et dans les appareils photo que nous prenons le chemin du retour. Cette sortie associative fût passionnante pour tous et nous envisageons naturellement de revenir un jour sur ce superbe site naturel.
Texte: Gérald Bach, toute reproduction interdite sans l'accord de l'auteur Photos : Gérald Bach, Vincent Erard et Laurent Denzer, toute reproduction interdite sans l'accord de l'auteur |
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Le jardin botanique de Besançon 2008
Transmis par jessclub le 08 octobre 2008 à 22:28:03 CEST |
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Sur les conseils de Vincent, nous avons profité de cette belle journée du 2 aout 2008 pour nous rendre au jardin botanique de Besançon. Ce jardin botanique est ouvert au grand public et abrite une collection de plantes carnivores.
Rapidement nous repérons les zones humides du jardin avec des aménagements de petits bassins de plantes aquatiques.
Avec un peu d’attention il est facile d’observer que Utricularia australis colonise plusieurs bassins. Cette plante carnivore aquatique est particulièrement prolifère, il est en revanche délicat de la prendre en photo de par les reflets en surface de l’eau, nous réalisons des essais macros le plus près possible de l’eau pour pouvoir observer les petits utricules de 1 mm qui constituent les pièges de la plante.
Au bout de l’allée nous observons une tentative de maîtrise de la propagation d’Utricularia australis. Un bac plastique qui concentre un grand nombre de plants.
Le jardin botanique a aménagé une tourbière extérieure pour reconstituer une collection de carnivores plutôt exceptionnelle.
On peut ainsi observer les espèces suivantes en se penchant un peu car ces espèces sont quand même de petites taille :
Drosera x obovata
Drosera rotundifolia
Drosera anglica
Chaque espèce est clairement identifiée par une plaquette. Cet aménagement a été fait seulement l’an dernier et il n’y a au moment de notre visite que très peu de plants. A vrai dire une seule plante par espèce, c’est un peu juste mais les plantes sont toutefois belles et vont très certainement se répandre très vite dans un milieu visiblement très bien entretenu.
Nous approchons à présent de la serre des carnivores. Celle ci est très fournie en plantes mais malheureusement fermée au public. Même en ayant pris contact avec les responsables il ne nous a pas été possible d’accéder à l’intérieur de la serre, celle-ci étant fermée pour des raisons de sécurité. Néanmoins les responsables ont bon espoir d'annoncer prochainement sa réouverture au grand public . La serre est cependant disposée de sorte qu’une grande baie vitrée permette d’observer la belle collection de plantes sans pour autant pouvoir s’en approcher de près.
On observe de larges massifs de plantes carnivores les unes plus magnifiques que les autres. Une collection visiblement bien entretenue et qui a déjà quelques années car bien implantée dans le milieu.
Sarracenia psittacina - Sarracenia rubra
Darlingtonia californica - Sarracenia minor
Sarracenia leucophylla - Sarracenia x swaniana
Sarracenia flava - Sarracenia purpurea
Sarracenia alata - Pinguicula x weser
Sarrecenia purpurea
Darlingtonia californica - Brochinea reducta
Roridula gorgonia
Drosera hilaris
La serre regorge également de nepenthes enchevêtrés les uns dans les autres. On notera entre autre la présence d'énormes plants de Nepenthes alata et Nepenthes x ventrata
Nous profitons de cette belle journée pour faire le tour complet du jardin. Nous avons ainsi observé des jardins à thème comme celui des plantes médicinales ou encore celui des pelargoniums (géraniums) dont plusieurs variétés odorantes nous ont particulièrement impressionnés de par le grand nombre d'espèces représentées.
En approchant de la sortie du jardin botanique nous observons une dernière espèces très intéressante : le proboscidea. Nous connaissons pour la plupart Ibicella lutea qui a été reconnu comme plante carnivore. Probo est une espèce voisine très ressemblante, la différence se fait en général par les fleurs, celle d’Ibicella étant jaunes.
Nous quittons Besançon sur ce dernier cliché. Des petits parasites (pucerons) aux très belles couleurs mais que personne ne souhaite trouver sur ses plantes !
Texte: Gérald Bach, toute reproduction interdite sans l'accord de l'auteur Photos : Gérald Bach, Laurent Denzer, Vincent Erard, toute reproduction interdite sans l'accord de l'auteur |
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Voyage a Madagascar Nepenthes madagascariensis 2008
Transmis par jessclub le 14 juillet 2008 à 23:57:49 CEST |
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Grande aventure à Borneo - Partie 2
Transmis par jessclub le 28 juillet 2006 à 00:00:00 CEST |
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Bon retour à Bornéo en Malaisie ! Suite de votre visite sur cette ile de rêve.
C'est un peu plus loin que Bau à Fairy Cave, un site de grottes découvert par Frank Moon en 1907 et rapidement transformé en réserve naturelle qu'il faut se rendre pour pouvoir observer Nepenthes northiana.
Les plantes se trouvent sous cette grotte dans des zones difficilement accessibles. Lors de la promenade les rencontres sont plutôt inatendues ! Enfin des plantes en vue ! Franchement pas facile d'accès ... Nepenthes northianaVous aurez certainement remarqué les gousses de graines ; preuve que cette plante est une femelle. Après Bau, un petit tour au parc nationnal de BakoL'accès au site se fait en pirogue. Le coucher et les repas sont assez hards mais l'endroit vaut bien ces quelques sacrifices. Nepenthes rafflesiana Nepenthes rafflesiana urne supérieure Plantes myrmécophiles (Ant-plant) et DischidiaNepenthes gracilisNepenthes albomarginata green (vert)Nepenthes albomarginata red (rouge)A Bornéo c'est surtout les nepenthes que l'on vient voir mais on trouve également quelques plants de droseras.
Après Bako, visite de la montagne en face, le Mont Santubong.
Au pied de la montagne, il est possible d'observer Nepenthes ampullaria, gracilis, mirabilis, rafflesiana et sur le parcours, Nepenthes albomarinata, hirsuta, hispida, tentaculata, veitchii.
Nepenthes hirsuta
Quelques jours après visite d’une zone constructible en plein Kuching. Le site devrait donc disparaître d'ici peu.
Nepenthes ampullariaUn grand nombre de formes de Nepenthes ampullaria sont visibles sur le site. Les couleurs des pièges sont donc variées. Nepenthes gracilis
Pour finir la visite rendez-vous au sud, en altitude, à la frontière de l’Indonésie De très belles orchidées, mais aussi de splendides nepenthes. Nepenthes reinwardtiana
Et c'est sur ces dernières photos que se termine le circuit. Pour ceux qui n'ont jamais été à Bornéo, il est temps de prévoir le voyage dans un avenir proche ! FINVotre guide et photographe : Jean-Marc Quelques détails : Gérald Bach |
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Grande aventure à Borneo - Partie 1
Transmis par jessclub le 24 octobre 2005 à 00:00:00 CEST |
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Les champs du feu - sortie 2005
Transmis par jessclub le 15 octobre 2005 à 00:00:00 CEST |
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Notre sortie du 12 juin 2005 dans les Vosges du Nord avait pour objectif d'observer le site naturel des champs du feu. Site particulièrement protégé dont l'accès est règlementé. La sortie fut organisée par Bruche environnement qui a obtenu une autorisation de visite ce qui nous a permi d'explorer le site, à la recherche de plantes carnivores. Dès notre arrivée, nous commençons le matin par une petite randonnée pédestre afin de découvrir la flore de la région particulièrement riche en cette saison.
Lors de notre parcours nous pouvons observer de belles et nombreuses orchidées en fleur. Nous observons ainsi plusieurs variétés les unes plus étranges et impressionnantes que les autres.
Nous observons également de nombreux orchis, une espèce courrante dans les prairies humides des Vosges.
Quelle belle créature de cauchemar que voilà ! Ca tente quelqu'un de butiner cette orchis ?
Petit repérage sur la carte IGN afin de localiser un site pour observer au passage le célèbre lys martagon. Nous avons l'occasion d'observer de très beaux spécimens !
La matinée s'achève déjà et nous faisons notre pose repas bien méritée. Cet après midi c'est direction la tourbière ...
En traversant quelques bois, J. Mélinger nous donne quelques explications sur certaines caractéristiques peu connues d'espèces botaniques intéressantes.
Puis notre groupe arrive au pied de la tourbière.
Dès le bas de la tourbière, le sol est gorgé d'eau et il faut veiller à ne pas poser le pied dans un trou d'eau. La sphaigne est omniprésente dans le milieu.
Très rapidement, nous détectons les premières drosera rotundifolia parmi les herbes et la sphaigne.
L'eau coule le long de petits fossés. Le sol est constitué de tourbe et la végétation est dense mais à raz le sol.
Nous poursuivons notre progression dans la tourbière. Plus nous montons et plus la végétation change. La couleur du sol devient rougeoyante, il est de plus en plus difficile de repérer les droseras et encore plus de le photographier !
Plus nous approchons du sommet des champs du feu et plus le sol semble sec. Il est recouvert d'une dense végétation constituée essentiellement de bruillères, de myrtilles des marais et autres buissons de sol acide. On observe également de petits arbustes colonisateurs, signe que la zone s'assèche progressivement au cours des années.
Lionel et Laurent me signalent la présence d'une curiosité. Effectivement, cette sphaine présente comme une infloressence ... Vous noterez au passage cette belle couleur rouge !
Nous explorons ainsi longuement la tourbière jonchée de Drosera rotundifolia. Nous les retrouvons un peu partout sur le site avec des zones ou elles sont en plaques extrêmement denses. Difficile d'ailleur d'avoir un cliché en vue d'ensemble car la végétation est si dense et de même couleur qu'elle rend les plantes carnivores quasiment invisibles.
Notre journé se finie par un petit saut sur deux autres sites sur lesquels se développent des espèces particulièrement insolites. Voici la fougère lunaire. Elle se caractérise par une feuille unique ! C'est effectivement une plante à l'aspect particulièrement étrange ...
Et voici des espèces qui poussaient déjà à l'époque préhistorique et qui ont survécu jusqu'à nos jours . Sur la photo vous observez 2 espèces mais il en a été découvert 5 différentes sur ce même site. La journée touchant à sa fin et au vue de la longue route de retour qui nous attendait, nous nous sommes contentés de la recherche de 3 sortes.
C'est ainsi que se finit notre sortie aux champs du feu. Une merveilleuse journée pour tous et l'occasion de respirer un grand bol d'air frais.
Texte et photos: Gérald Bach, toute reproduction interdite sans l'accord de l'auteur
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Petite camargue alsacienne
Transmis par jessclub le 15 octobre 2005 à 00:00:00 CEST |
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Ce mois d'août 2005, j'ai profité d'un beau jour de beau temps pour faire une petite prospection dans la petite camargue alsacienne.
La juxtaposition de milieux humides et secs en fait un site extraordinairement riche en espaces animales et végétales. Cette réserve naturelle préservée depuis 1982 s'étend sur l'ancien lit majeur du Rhin, jadis torrent glaciaire pour une superficie de 120 ha.
Le site est ouvert au public via un parcours clairement documenté qui rend la visite d'autant plus intéressante. Description des différents milieux, des espèces animales et végétales. Les zones d'eau sont extrèmement variées au niveau végétation. Nous observons de l'eau si limpide que cela donne envie de se baigner.
D'autres zones d'eau sont beaucoup plus chargées en végétation telle cette étendue verte, en fait l'eau est totalement recouverte de milliers de petites plantes flottantes.
De nombreux petits canneaux font circuler l'eau du Rhin.
C'est là que l'on repère facilement les premiers Utricularia australis. Des plantes bien développées parmi les herbes et autres plantes de marécages.
Tout au long du parcours, nous observons les différentes pancartes qui décrivent les milieux.
Le circuit est agréable et nous étudions les milieux avec attention.
Utricularia australis est facilement visible tout au long du parcours. Les abords sont facilement accessibles à de nombreux endroits ce qui permet d'observer la plante dans son milieu naturel.
Dans ces petits canneaux où l'eau circule tout doucement la plante est retenue par la végétation : une branche, une plante aquatique, une herbe, autant de supports qui permettent à l'utriculaire de rester en place.
L'ensemble des plantes observées sur le site présentent peu et de petits utricules. Ceci est très certainement dû à la végétation importante qui limite l'exposition aux rayons solaires.
Nous approchons à présent d'un secteur avec de nombreux petits aménagements qui permettent au visiteur de se plonger directement dans la flore de la petite camargue. Plusieurs petits plans d'eau sont ainsi commentés, permettant ainsi l'identification des différentes espèces.
Il semble bien que d'autres ont observé avant nous Utricularia australis sur le site ...
Observez la densité des Utriculaires dans ce plan d'eau ! Elles sont recouvertes d'algues vertes mais on totalement collonisés le plan d'eau.
A priori un bel aménagement pour représenter le nénuphars.
Mais là aussi nous observons un grand nombre d'utriculaires. La plante a collonisé quasiment tous les plans d'eau. Utricularia australis cohabite habilement avec les nénuphars et autres espèces endémiques des marécages.
Difficile de résister à l'observation de près cette plante carnivore aquatique.
Lors de notre visite, certaines traçes de la tempête (1999) d'il y a quelques années sont encore nettement visibles. Des gros arbres sont brisés ou encore déracinés.
L'enracinement des arbres est peu profond du fait de la présence de l'eau à moins d'un mètre de la surface du sol.
Après plus de 2h30 de circuit, nous atteignons à nouveau l'entrée du parc. Il est temps de rentrer chez nous et de quitter ce lieu touristique exceptionnel sur lequel nous comptons bien entendu revenir très bientôt.
Texte et photos: Gérald Bach, toute reproduction interdite sans l'accord de l'auteur |
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Prairie aux pinguicula du Hohneck - 2005
Transmis par jessclub le 15 octobre 2005 à 00:00:00 CEST |
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Notre sortie de juillet 2005 dans les Hautes Vosges a pour objectif d'observer une prairie de Pinguicula vulgaris.
Nous voici donc en chemin et sur notre route nous observons quelques belles orchidées.
Il fait chaud et le dénivelé important nous fait tous transpirer.
Nous voici à présent au pied du site. Il va falloir descendre un petit chemin afin d'accéder à la partie basse de la prairie humide afin de pouvoir la remonter et observer les plantes.
La descente est délicate et glissante. Le dénivelé est particulièrement important.
Nous arrivons dans la partie basse du site qui commence par une végétation très dense d'arbustes. L'eau ruisselle au sol et tout est humide voir imbibé d'eau.
C'est Clément qui découvre la première Pinguicula vulgaris, des plantes au bord du chemin.
Les plantes sont en très grand nombre et pour la plupart en fleur. Le spectacle est exceptionnel, nous avons une chance inespérée.
Nous voyons des plantes de toute taille, toutes en bonne santé.
Nous poursuivons le long du petit chemin qui remonte vers la prairie. Les Pinguicula vulgaris sont partout parmi une végétation très dense.
Nous voici à présent au pied de la prairie. La végétation au sol est particulièrement touffue. Parmis les herbes poussent également quelques belles orchidées.
Voyez le nombre de fleurs ! C'est comme dans un rêve !
Il semblerait que Bux ait découvert quelque chose ... sympatique effectivement la bestiole, les grenouilles sont des habituées de ces prairies humides, nous allons en voir plusieurs aux côtés des plantes carnivores.
Un petit champ de linaigrettes, plante caractéristique des tourbières. Les pinguiculas sont partout, il est même difficile de se déplacer sans risquer d'en écraser une !
Oups, un peu moins sympatique que le précédent !
La prairie s'étent ainsi sur des centaines de mètres. Le dénivelé important auquel s'ajoute l'instabilité du sol gorgé d'eau impose la prudence. Nous progressons lentement et admirons le site.
De retour au sommet, nous voyons la prairie en arrière plan avec ces dames qui observent les retardataires. Il est vrai qu'il est difficile de quitter ce lieu magique et ennivrant.
Une fois tout le monde réuni, nous finissons notre journée sur une terasse afin de se désaltérer et de se restaurer avec un petit dessert. Quelle belle journée dans les Hautes Vosges !
Texte et photos: Gérald Bach, toute reproduction interdite sans l'accord de l'auteur |
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Tourbière Frankenthal - sortie 2005
Transmis par jessclub le 15 octobre 2005 à 00:00:00 CEST |
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Nous sommes le 12 juillet 2005 et Rossolis se réunit pour une sortie sur site naturel afin de visiter la tourbière du Frankenthal.
Une occasion de faire une marche sympathique pour cette tourbière d'accès relativement difficile. Le beau temps est naturellement au rendez-vous et le paysage laisse rêveur.
Un petit détour sur la table d'orientation ça ne fait de mal à personnes, malgré les cartes IGN. Plus une curiosité touristique qu'un réel outil d'orientation, ça fait quand même une belle photo... Nous empruntons le chemin qui va nous conduire à notre fameuse tourbière.
Après moins de 15 minutes de marche, nous voyons déjà notre objectif en contre-bas. Le chemin qui était pour ainsi dire un boulevard se transforme peu à peu en petit chemin escarpé particulièrement difficile et glissant pour ceux qui n'ont pas de chaussures de marche ...
Lors de la descente nous observons de nombreuses espèces botaniques intéressantes.
Lionel nous fait remarquer la présence du célèbre lys martagon parmi la végétation particulièrement dense en cette période.
Splendide ! Que dire de plus ...
Les minutes commencent à se transformer en heures, mais la tourbière approche et nous sommes tous impatients de la découvrir.
Nous voici enfin à destination. Le chemin escarpé qui conduit à la tourbière fut difficile pour plusieurs d'entre nous et marqué par quelques petites chuttes, heureusement sans gravité. Il est clair que pour ma part je ne referais pas une telle escapade sans de bonnes chaussures de marche, non pas pour le confort mais pour des raisons évidentes de sécurité. Un coup d'oeil vers le haut donne le vertige !
C'est une petite mais très belle tourbière avec une étendue d'eau centrale que nous découvrons.
Exploration immédiate du site pour rechercher nos plantes fétiches. On s'approche naturellement prudemment de l'eau sur un sol instable et imbibé d'eau.
Petite surprise voir même déception, pas une seule plante carnivore n'est détectée dans cette zone qui se trouve proche de l'eau ! Nous décidons de faire le tour complet de cette petite marre dans l'espoir d'en trouver d'autres de l'autre côté.
Petite inspection de l'eau au passage, on ne sais jamais il pourait y avoir quelques utriculaires aquatiques ... et bien non ... Le chien par contre, lui a trouvé son bonheur !
Nous observons quelles belles orchidées en fleurs parmi la végétation de la tourbière. Leurs belles couleurs attirent inévitablement le regard.
Bux qui naturellement n'en ratte pas une pour faire le guignol et Clément qui commence à désespérer ... Pas de panique, Clément, on va bien finir par en trouver !
L'environnement de la tourbière est légèrement brumeux. La chaleur et l'eau omniprésente sature l'air d'humidité. Nous explorons à présent la partie plus ancienne de la tourbière qui se caractérise par la présence de bouleaux, l'un des premiers arbres colonisateurs de ces milieux.
C'est dans cette zone que nous trouvons notre bonheur, des Drosera rotundifolia en grand nombre. Parmi cette végétation dense, il est plus difficile de les détecter qu'à proximité des éténdues d'eau.
Les drosera sont grands, beaux et bien colorés. Un grand nombre d'entre eux préparent une hampe florale qui s'ouvrira d'ici quelques jours.
Ce n'est qu'une fois l'exploration terminée que nous nous décidons de prendre notre repas de midi. A vrai dire midi est déjà loin mais qu'importe, nous avons tous été émerveillés par la beauté du site.
Bien rassasiés, nous jettons un dernier coup d'oeil sur ce superbe site naturel et nous entammons le retour vers le parking. Une longue route nous attend, notre chemin étant un tronçon du célèbre GR 5.
Texte et photos: Gérald Bach, toute reproduction interdite sans l'accord de l'auteur
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