Après avoir quitté l'étang du corbeau, nous avons suivi la route forestière de l'Erbsenthal vers l'aval, en laissant le spectaculaire Kandelfelsen, chandelier monumental en grès, sur notre droite. Abordant l'Erbsenweier par le Nord-Ouest, nous l'avons contourné par le Sud jusqu'à la toubière ouverte située au Nord-Est.
Localisations des sites observés et accès. |
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Quelques pieds de Calla des marais (Calla palustris) poussant sur la berge, dans un substrat de tourbe brune. |
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Le ciel nous a fait ce jour là le cadeau d'être un Narcisse particulièrement photogénique |
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Les coussins de sphaigne vert tendre sont ornés de Drosera rotundifolia, de canneberge (Vaccinium oxycoccos), et d'une variété de lycopode. |
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Un premier pied de Dactylorhiza trausteineri, poussant ici sur de la sphaigne herbue en compagnie de Callune (Calluna vulgaris). C'est une orchidée assez gracile et peu répandue dans la région. |
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L'implantation progressive d'arbres stabilise progressivement les surfaces gagnées sur l'eau libre par la sphaigne, contribuant à la fois à l'extension de la tourbière et à sa transformation en forêt. |
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Les longues bractées, le port très gracile de la tige et des feuilles particulièrement allongées ainsi que la teinte légèrement violacée des fleurs sont caractéristiques de Dactylorhiza trausteineri |
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On voit bien sur cette photo le caractère essentiellement transitoire d'une tourbière. Lançant ses radeaux de sphaigne à l'assaut de l'étang, elle est peu à peu conquise par les aulnes, bouleaux et autres pins qui annexent ainsi de nouveaux terrains à la forêt. |
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Textes et photos, Laurent Schweitzer, toute reproduction interdite sans l'accord de l'auteur