Ce dernier site est très ancien et entièrement refermé. La flore y est plus pauvre que dans les deux précédants mais la paysage vaut le coup d'oeuil. La tourbière couvre une superficie de quelques dizaines d'ares et est ceinturée par une forêt de chênes et de hêtres.
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Localisations des sites observés et accès.
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Une étendue de sable de grès rose accueille le marcheur. Sans doute véhiculé par des cours d'eau éphémères, il révelle la présence du massif gréseux d'Alsace.
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La tourbière est entièrement recouverte par du polytric qui forme des boules de plusieurs dizaines de centimètres de hauteur.
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Les fougères aigles se plaisent dans ce lieu et ont tendance à l'envahir sur une partie de sa superficie.
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Les polytrics ne recouvrent pas des rochers, contrairement à ce que l'on pourrait croire.
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Certaines boules peuvent atteindre les 60 cm de heuteur.
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Les souches marquent le relief de la tourbière et abritent bien souvent des hôtes très intéressants.
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Beau groupe de lycopodes.
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Les polytrics ne sont pas rares en tourbière mais une telle densité révelle un assèchement progressif du site.
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A une échelle réduite, on pourrait se croire dans la chaîne des volcans d'Auvergne...
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Les polytrics sont fragiles et il convient de ne pas les piétiner. Observer les de loin.
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La visite des tourbières de Salm est terminée.
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Terminons par quelques vues de l'étang du Coucou.
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A défaut de coucous, on se contentera de cancans...
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L'eau est sombre et acide. On y trouve sans doute quelques beaux poissons.
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A une prochaine fois pour découvrir de nouvelles tourbières dans ce massif qui n'a pas encore révélé tout ses secrèts...
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Textes et photos, Lionel Léopoldès, toute reproduction interdite sans l'accord de l'auteur