PINGUICULA DANS LES PYRENÉES

 

  Pinguicula dans la haute vallée du Garbet (juillet 2001)

Randonnée dans la haute vallée du Têt (Juin 2005)
  I - Du lac des Bouillouses à l'Estany del Viver
  II - L'Estany de les Dugues
 
 

     I - Du lac des Bouillouses à l'Estany del Viver

En juin 2005, étant en villégiature sur la côte des Pyrénées orientales, j'ai décidé d'éffectuer une randonnée dans le Parc naturel régional des Pyrénées Catalanes, plus précisément dans le Massif du Capcir. Après des recherches documentaires, il s'est avéré que les environs du lac des Bouillouses présentaient de nombreux étangs et zones humides et étaient réputés pour leur vie sauvage. Après être arrivé en voiture au bord du lac des Bouillouses, nous nous sommes mis en route vers un chapelet d'étangs, appelés Estany en la langue locale.

Localisations des sites observés et accès.

  Le Têt, fleuve côtier irriguant Perpignan, prend sa source dans le massif du Capcir. Le voici dans sa haute vallée, en aval du lac des Bouillouses. Ce lac, situé à 2017m d'altitude, est une retenue artificielle qui été créé pour fournir l'eau nécessaire à la centrale hydroélectrique alimentant le célèbre "petit train jaune" permettant de relier la Cerdagne à la plaine cotière.

  Le massif est une zone protégée d'un très grand intérêt, et le pâturage des estives en permet l'entretien et la mise en valeur.

  Les premières grassettes observées, quelques pieds de Pinguicula vulgaris poussant au bord d'un torrent.

  Le vallon emprunté recèle de très beaux groupements de Pinguicula vulgaris et de Pinguicula grandiflora.

  L'Estany del Viver est le premier d'un chapelet d'étangs situés au dessus du lac des bouillouses. En plus d'offrir une vue superbe, il est environné d'une flore d'altitude riche et spectaculaire.

  Lors de cette sortie, les genêts et les rhododendron ferrugineux (Rhododendron ferrugineum) tapissaient abondemment les pentes de taches jaunes et rouges.

  Plutôt abondante dans le massif, la gentiane printanière (Gentiana verna) peuple les pelouses plus sèches et nous offre ses fleurs d'un bleu très vif.

  Une autre espèce de gentiane, ressemblant à Gentiana acaulis, mais dont l'identtité reste à vérifier.

  En haut, deux fleurs de Pinguicula grandiflora, en bas Pinguicula vulgaris.

  La gentiane acaule (Gentiana acaulis), bien que moins abondante, n'en offre pas moins un beau spectacle.

  Vue d'ensemble de l'Estany del Viver.
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Textes et photos, Laurent Schweitzer, toute reproduction interdite sans l'accord de l'auteur