LES TOURBIERES DES HAUTES VOSGES

I - Tourbière de Machais
II - Tourbière de Lispach
IV - Tourbière de Blanchemer

     III - Pinguicula vulgaris, pentes du Grand Artimon

    Ce site se trouve au col reliant le Grand Artimon au Kastelberg. En venant du lac de Blanchemer, on emprunte une route macadamée sur près d'1 km jusqu'à arriver face à cette tourbière entièrement fermée. Aucune zone d'eau libre ne subsiste dans cette tourbière, qui est à un stade d'évolution plus avancé que celle aux radeaux flottants.
    On peut toute fois observer de nombreux ruisseaux, qui serpentent sur le site et creusent la tourbe à plus de 1,5 m de profondeur par endroit. Il faut être très vigilant lorsqu'on visite ce site car le ruisseau n'est pas toujours visible en surface et il arrive parfois que le marcheur passe à travers un dôme de tourbe pour se retrouver les pieds dans l'eau.

	Vue générale de la tourbière, entourée d'une forêt mixte de conifères.
	Quelques minutes de marche sont nécessaire pour découvrir les premières grassettes, Pinguicula vulgaris.
	Beau plant de Pinguicula vulgaris.
	Des Drosera rotundifolia poussent en compagnie des pinguiculas.
	Les grassettes poussent dans un mélange de sphaigne et d'herbe, autour de zones quasi nues de tourbe.
	Ce pied, en fin de croissance, se prépare à la mise en dormance en formant un hibernacle.
	Magnifique plant de Pinguicula vulgaris ayant capturé de très nombreux insectes.
	Pinguicula vulgaris se plaît particulièrement sur une pente tourbeuse recouverte de sphaigne et d'herbe, à travers laquelle circule de l'eau. On y trouve aussi Drosera rotundiflora.
	Dans le bas de cette même pente, la tourbe et l'eau affleurent et des petits bassins se créent. Quelques linaigrettes accompagnent de leurs touffes blanches les taches vert tendre de Pinguicula vulgaris et les quelques Drosera rotundiflora présents.
	De beaux pieds de Pinguicula vulgaris en fleurs.
	On remarquera la présence de Drosera rotundifolia en arrière des pinguicula.
	Vue arrière de la tourbière. Une piste de ski empiète désormais sur l'extrémité de ce site.     Espérons que l'eau de cette tourbière de pente ne va pas être captée et détournée au profit des réservoirs destinés au canons à neige innombrables des stations de ski locales. La tourbière de la Lande, en contrebas de ce col a elle été transformée en un barrage, le lac de la Lande...
	De nombreuses orchidées fleurissent dans cette zone de la tourbière, principalement des dactylorhizas.
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Textes et photos, Lionel Léopoldès et Laurent Schweitzer, toute reproduction interdite sans l'accord des auteurs