Autre visite d'ancienne houillère, en 2001
En vacances au Pays Basque en ce début juin 2006, nous décidons de passer une journée dans la forêt des Landes. Plusieurs étapes sont au programme, dont une gastronomique, une botanique, une balnéaire et une oenologique...
Quelques jours auparavant, nous avons réservé une table dans le restaurant d'une des idoles de mon enfance, celle qui, assistée de son acolyte Micheline me mettait l'eau à la bouche quand je rentrais de l'école peu avant midi : Chez Maïté, è Rion des Landes !!!! (www.chezmaite.com)
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Nous en repartons avec d'excellents souvenirs, et profitons du début de l'après-midi pour aller à environs 85 km de là, visiter les plantes carnivores de Hostens... et éliminer une partie de tous ces excellents nutriments.
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Un sentier de découverte fait le tour du site. Nous l'empruntons pour commencer. | |
Assez rapidement, nous quittons le chemin pour accéder au bord d'un premier petit étang. | |
Un petit clin d'oeil à celui qui se baigne avec délectation dans des marigots croupissants de cet acabit... | |
... Mais on n'y trouve pas que notre Lionel. Y poussent aussi, sous une couche d'algues peu engageantes... Des utriculaires !!! | |
Outre les hampes florales parées d'un jaune éclatant repérable de loin, on devine aussi parfois le reste de la plante à travers la surface. | |
En continuant sur le chemin balisé, nous arrivons bientôt à un deuxième étang, bien plus étendu, envahi de végétation assez haute et dont certains abords sont peu pratiquables. | |
Une trouée dans les taillis, probablement anthropogène, permet d'apercevoir la rive Sud de l'étang depuis le chemin, qui passe dans la forêt à cet endroit. | |
Au milieu des herbes folles s'égaillent des myriades de plants de Drosera intermedia... | |
... tous assez fortement colorés malgré la mi-ombre qu'ils habitent. | |
Le substrat très sombre est constitué d'un mélange de sable, de tourbe, et probablement aussi de houille. | |
Le sol de cette zone ouverte est humide, mais l'eau n'est nulle part visible en surface avant les berges de l'étang. | |
Cette plante abonde dans les sous-bois. | |
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Le sentier fléché nous emmène vers des espaces en cours de recolonisation par la végétation... | |
...dont les dépressions abritent quelques mares... | |
... ainsi que des étendues de sol humide et noir où poussent, claisemés,... | |
... herbes et rossolis intermédiaires. | |
Ce seront les dernières plantes carnivores que nous verrons ce jour là, n'ayant pas la chance de rencontrer les discrètes Pinguicula lusitanica qui poussent pourtant dans les environs. | |
Un autre étang, muni de parois en bois permettant l'observation ornithologique de près. | |
La fin du circuit se fait sous un soleil de plomb et le grésillement des lignes à hautes tension. | |
Dernière surprise de cette visite, au pied d'un pylône pousse une colonie de Dactylorhiza??. | |
Après une tentative infructueuse, car trop tardive, d'étape oenologique aux dunes vitifères de Capbreton (une autre bonne raison de revenir), nous sommes rentrés à Anglet pour une soirée farniente à la plage... histoire de bien finir la journée et de se reposer avant les visites prévues les jours suivants dans les pyrénées. | |
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Textes et photos, Laurent Schweitzer, toute reproduction interdite sans l'accord de l'auteur