Après avoir quitté un début juin maussade sur l'Alsace, l'ambiance de la forêt des landes est très dépaysante : Soleil de plomb + chaleur + air à dissoudre une toile de maître...
En cherchant à accéder à une zone humide indiquée sur la carte, nous avons marché quelques centaines de mètres sur un chemin de sable bordé d'un fossé enherbé. Les étangs étant dans une étandue grillagée, nous n'avons pu les rejoindre. Cependant, le fossé longeant le chemin semblait plus humide un peu plus loin.
L'oeil de cigogne de votre serviteur (les lynx et les aigles ne sont pas particulièrement réputés pour rechercher les zones humides...), ne l'a pas trompé : Ce biotope abrite bien des plantes carnivores dans ses points les plus bas.
Il y a de l'eau dans le sol, assez proche de la surface pour que des pieds de Drosera intermedia se développent et se maintiennent même en été.
Les rossolis intermédiaires poussent principalement au milieu d'herbes clairsemées...
... sur un substrat pauvre de sable tourbeux.
Ce modeste fossé offre quelques beaux peuplements de rossolis.
Dans les alentours, on peut trouver d'autres spécimens intéressants, dont cette plante à bulbe...
... dont les éclatantes fleurs blanches constellent des sous-bois où abondent les bruyères.
Les camerisiers (? à vérifier) prolifèrent dans les lisières.
Une partie des fossés arborent des surfaces d'eau libre.
Un pied de Carex.
Comme sur de nombreux autres sites dans d'autres régions, Drosera intermedia colonise des endroits où le niveau d'eau varie, il passe donc une partie de l'année les pieds dans l'eau.
Pour clore cette visite, une petite surprise se cachait entre des éricacées : Deux petits plants de Drosera rotundifolia.
Cette espèce semble plutôt rare dans les environs, surtout en comparaison de son cousin le rossolis à feuilles intermédiaires.
racine visites virtuelles
accueuil visites virtuelles